vendredi 8 février 2008

dioxyde de carbone et carburants

A terme, les produits pétroliers vont se raréfier irrémédiablement.
Dans cette perspective là, les bo-carburants sont le type même de la fausse solution : les façons cuturales, la colleste et la distillation consomment plus de pétrole qu'elles n'en remplacent !
quant à l'émission de CO2 la filiére "bio" est théoriquement défendable dans la mesure où les végétaux sont censés consommer le CO2 produit par leur combustion...; réserve faite pour le pétrole que consomme leur production ! (cf. ci-dessus).
En investissant massivement dans cette voie, les pouvoirs publics :
1/ nous leurrent pour nous endormir,
2/ fournissent à quelques betteraviers-céréalers et à des financiers un moyen inespéré de s'enrichir ,
3/ mettent en danger la production alimentaire.

Il est malhonnête de ne pas prendre dès maintenant la première mesure qui s'impose ; c'est à dire mettre en place progressivement la suppresson massive de consommation des produits pétroliers. Par exemple cesser de consommer des tonnes de kérosène pour importer de très loin des produits aussi inutiles que le raisin ou les abricots, etc.. du Chili ou d'ailleurs. Dans la foulée, on peut trouver des floppées de consommations pétrolières tout aussi inutiles..., dont le public ordinaire, de plus en plus appauvri, se passerait aisément. Il est vrai que tant de profits financiers s'édifient sur cette parfaite inutilité !

Il est tout aussi malhonnête de bercer les consommateurs avec les "piles à hydrogène" sans souligner l'énorme consommation d'énergie nécessaire pour produire H2..., et donc sans souligner que cette hypothèse nécessite parallèlement une énorme augmentation du parc de cenrales nucléaires, seules capables de fournir d'aussi considérables quantités d'énergie.

Parmi les mesures simples qui pourraient être prises sans attendre, je pense que figure le courage de modifier considérablement les conditions de circulation urbaine en prévoyant un moratoire de 5 ou 7 ans après lequel la circulation de véhicules autres qu'électriques (ou utilisant toute autre accumulation d'énergie "propre") serait interdite dans les agglomérations (ville + banlieue) de plus de un million d'habitants.
Ce qui, là aussi, suppose de prévoir plus qu'un doublement des moyens de production d'énergie "propre".

L'avenir n'est pas du tout bouché. Simplement, il faut cesser d'émettre des rideaux de fumée fallacieux, informer loyalement les citoyens et, surtout, obtenir qu'ils s'impliquent non pas à coup de réglementations ou d'ukases mais par des négociations intelligentes.
Il est vrai que, dans ce domaine là, notre vieux pays monarchique a encore tout à apprendre !

jeudi 24 janvier 2008

la bande de Gaza

Bande de Gaza

Les événements actuels nous font prendre conscience que la planète a bien un nombril. Il ne se situe pas à Delphes, contrairement à ce que pensaient les Grecs, mais dans cette zone où tout s'est toujours joué et qu'on appelle aujourd'hui, avec la brutalité utilitaire qui caractérise notre langage contemporain : "la Bande de Gaza".

Un nombril, par lequel passe la lente et douloureuse gestation d'un monde encore loin de son achèvement, qui est l'exact point de jonction entre l'Asie, l'Afrique et l'Europe ; c'est-à-dire entre les deux courants d'humanité qui ont convergé vers l'Europe : la lente montée des descendants de Lucie le long du Nil et la formidable puissance d'expansion extrême orientale.

Sans oublier le mythe "originel" : si Adam a été "chassé" (?) de l'Eden, il n'a pu passer que par là avant d'atteindre le vaste monde….

Ni l'Exode biblique : c'est probablement par là que la foule des transfuges venus d'Égypte est entrée en "terre de Canaan" et a commencé sa brutale colonisation de la Palestine…., malgré la consigne donnée par l'Éternel à l'ancêtre Abraham ("tu dois savoir que tes enfants seront toujours des étrangers immigrés sur une terre étrangère").

Et si on en croit l'Évangile, c'est probablement par là que Joseph a passé pour soustraire Jésus à la jalousie meurtrière d'Hérode et que le même Jésus est revenu… pour inviter les occupants de cette contrée à respecter "l'étranger" et considérer "l'autre" non pas comme un gêneur à éliminer mais comme un prochain à servir.

Autant dire que les événements de ce coin de planète nous intéressent plus directement que nous ne l'imaginons.